PARIS... Les copains, on pense à vous!

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Costa Rica


Immersion dans la jungle costaricienne

Changement de décors et changement d'ambiance ; Après avoir joué dans les vagues du pacifique, nous arrivons avec notre mini 4*4 en plastique dans les forêts tropicales du Monteverde et du volcan Arenal.


Situées au centre du Costa Rica, à 150km au nord de la capitale San Jose, les régions du Monteverde et du volcan Arenal sont beaucoup plus préservées que la côte ouest, bien que très touristiques également, car les gouvernements locaux y favorisent l’écotoursime … alors oui ça sonne bobo, il est plus cher de s’y héberger et de s’y nourrir, mais ça fonctionne : forêt un peu plus authentique, moins de villes aux constructions anarchiques, moins de pollution, autant de touristes mais sans la sensation de foule, bref une formule qui semble efficace…


Pour la petite histoire, la localité appelée aujourd'hui Monteverde a été fondée dans les années 1950 par une communauté de 44 états-uniens objecteurs à la conscription durant la guerre de Corée. Après une année de prison aux USA ils choisirent d’aller s’installer au centre du Costa Rica, un pays sans armée, dans la foret humide du Monteverde. Ils négocièrent leur installation avec le gouvernement costaricien et transformèrent finalement la région en une réserve naturelle.
L’aménagement de la région du volcan Arenal est lui du à un évènement particulier : le volcan, éteint jusque dans les années 60, s’est réveillé violement et a saccagé un village… le gouvernement décida alors de créer un lac artificiel dans la zone dangereuse pour alimenter en eau la région des plages de la cote ouest. On dit qu'a la saison sèche le clocher de l'église du village englouti affleure à la surface du lac. 

 

Notre feeling :

Nous avons été charmé par la verdure, la découverte d’animaux sympas mais surtout par nos rencontres à l’antenne de l'UGA au Monteverde et à tout ce que nous avons appris en 6 jours dans ces 2 régions voisines !


En effet, les étudiants de l’UGA organisent des sorties en tout petits groupes :

  • l’un nous a emmené la nuit dans les zones humides de la forêt à la découverte des crapauds, grenouilles arboricoles et autres amphibiens,
  • une autre à la rencontre de fourmis trop cool, les coupeuses de feuilles, qui ont une organisation hyper complexe visant à ramener des feuilles dans leur énorme nid (une petite butte de terre de la taille d’une table) au sein duquel elles élèvent un champignon dont la taille peut atteindre celui d’un ballon de handball!
  • un autre encore nous fera un cours théorique sur les insectes, agrémenté d’une « chasse » dans la nature suivie d’un jeu de reconnaissance (qui savait que 30% des insectes sont des scarabées !? que les moustiques sont utiles à notre écosystème ? …oui nous aussi nous aurions préféré ne pas savoir ça et les exterminer tous, car ça gratte sacrément !) 
  • d’autres enfin nous feront une visite guidée de la ferme bio et quasi autosuffisante de l’université, en nous expliquant le fonctionnement des stations de traitement du lisier des bêtes et des eaux usées issues des bungalow du campus : elles rejettent des eaux claires et produisent du méthane pour les cuisinières à gaz ! (qui veut plus d’info sur le fonctionnement des 2 systèmes ? personne ? le cas échéant voir mag ;) A noter que les 2 sont hyper simples, tellement que celui de la ferme a déjà été installé chez d’autres agriculteurs locaux pour près de 2000 euros… il n’y a quasiment pas de maintenance et ça réduit un peu l’impact environnemental du plus gros producteur de gaz à effet de serre et de pollution des eaux qu’est la production de viande bovine ( pour plus de détail là-dessus voir le docu Cowspiracy... un aller simple pour la bouffe végétarienne)

Au chapitre des projets sympas de l’UGA, il y a un programme de reforestation vise qui à rétablir le corridor migratoire des oiseaux « Bird bell » en fédérant les particuliers et les agriculteurs de la région autour du bénéfice qu'ils pourront tirer du bois replanté (exploitation de 20% des arbres plantés, stabilisation des sols pour une meilleur irrigation, plus d'oiseau = plus de pollinisation et plus de fruits, etc ... )

 

Et on ne détaillera pas tous les autres projets comme l’étude des papillons de nuits, la mise au point d’un super compost mélangeant les restes des cuisines aux fientes des poules, la constitution d’une base de donnée de la qualité des masses d'eaux alentours ( avec constitution d'une table de corrélation locale « qualité de l’eau/présence de macroinvertébrés » ) etc etc etc…

 

Bref nous avons adoré apprendre en papotant dans la nature ! Nous avons aussi appris pas mal de trucs sur les chauves-souris ; par exemple nous ne savions pas :

  • que les chauves-souris vivent en société organisée sur l‘entraide, 
  • que leur sens d’écholocalisation (système de sonar) est plus perfectionné que celui les dauphins, 
  • que sur 300 espèces il y a 3 suceuses de sang, les autres sont insectivores (youpi moins de moustiques), frugivores ou polinisatrices! (sans elles, pas de bananiers !)
  • qu’elles sont sacrement menacées d’extinction (par l’activité humaine comme toutes les autres espèces) MAIS que les populations remontent en Allemagne et en Angleterre grâce à des mesures de protection gouvernementales (alors qu'elles diminuent en France et en Belgique…)

Enfin, on ne pensait pas s’extasier sur les oiseaux, qui sont encore plus difficile à repérer et à photographier que les mammifères, mais certains sont quand même magnifiques ! Le toucan bien sur mais aussi le quetzal ( symbole du costa rica, avec sa grande queue bleu turquoise ! pourquoi nous on a un coq, au fait ? ;) ) ou le « bellbird » (qui a 2 protubérances noires en forme de moustaches ) et on en passe…

 

on a adoré  :

Les chocolats de « Cabure » au monte verde.


Voir le volcan Arenal en entier sans nuage, avec sa fumée!

 

Apprendre plein de choses sur les insectes et partager de bons moments avec des thésards et docteurs passionnés,


Se balader dans la forêt humide, y croiser plein d'oiseaux et de papillons colorés,


Apercevoir des singes araignées en faisant du canoé sur le lac et des caotty (genre de ratons laveurs) en se baladant dans la foret !


L’écotourisme pratiqué par les 2 structures qui nous ont accueilli : elles font travailler les locaux et le tourisme alentours tout en réduisant leur impact local et le nôtre en traitant leurs eaux, valorisant leurs déchets et produisant leur nourriture ; l’UGA compense même l'impact des voyageurs qui viennent en plantant des arbres (20 dollars par étudiant = 4 arbres plantés par visiteur)

 

Découvrir que les scorpions sont fluorescents à la lumière noire :)

 

on a moins aimé :

Devoir partir au bout de 6 jours ;) il faudra qu’on revienne ;) de toute façon nous n’avons pas eu le temps d’aller dans la belle région de Corcovado donc nous n’avons pas le choix ;)

 

L’organisation urbaine en périphérie de San José.

 

Infos pratiques  :

Un logement au campus de l’uga au Monteverde (sans le prix-d’amis improbable obtenu en papotant lors de l’épisode précédant) : 62dollars /j/pers y compris les 3 repas locaux simples, les visites guidées natures diurnes et nocturnes, les conférences des naturalistes et infos diverses sur les installations. A noter qu’il est possible d’y aller gratuitement en tant que volontaire en donnant des cours ou en faisant la cuisine (logé, nourri, blanchi)


Le logement au ranchot margot 157dollars/j pour 2 en lits superposés inclus 3 repas typiques très savoureux, cours de yoga, piscine naturelle et accès aux chemins de randonnée dans la foret tropicale 


Entrée dans un parc naturel 15 à 20dollars.

 


19/04/2016
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Le Costa Rica coté Pacifique

Après un vol Lima – Miami  San José et une courte nuit dans la capitale nous récupérons un mini 4x4 (un Jimny de chez Suzuki… une bête de course… ou pas !) et nous voilà partis sur les routes costariciennes en direction de Nosara et de ses plages, Garza, Guiones, Pelada et Barrigona.

 

Le pays est tout petit, 200Km d’Est en Ouest environ, mais les routes sont sinueuses et bon nombre d’entre elles ne sont pas goudronnées… nous mettrons donc plus de 5h à boucler cette première étape (avec un bout de ferry, pas du tout anticipé, en plein milieu…et une traversée de rivière sur des galets, sans pont mais heureusement sans crocodile!)

 

Après 3 jours sur les hauteurs paisibles de Garza chez Stefan (un suisse expatrié depuis 30 ans avec qui nous avons passé d’excellents moments !), nous avons progressé en surf et Mag s’est essayée au Yoga dans la jungle, mais nos équipements de plongée nous manquent alors nous filons en direction de Playa del Coco pour faire quelques bulles… les premières depuis plusieurs semaines…

 

Là encore les routes sont « rustiques » et nous mettons près de 4h pour arriver à bon port.
A notre arrivée nous découvrons que Playa del Coco grouille de touristes en recherche d’ivresse et de nuits endiablées… Nous ne sommes pas dans ce « mood » mais comme notre hébergement se trouve en dehors de la ville nous ne serons pas du tout dérangés par les noceurs… Effectivement, nous résidons à proximité de Playa Hermosa, bien plus tranquille… nous ferons de cette dernière notre « camp retranché » pour les moments au calme.

 

Pas grand-chose à raconter coté histoire et culture… les 2 premières étapes de notre virée au Costa Rica sont des endroits très (trop ?) touristiques où il fait bon se reposer et/ou s’amuser… mais où la nourriture intellectuelle fait cruellement défaut…

 

Notre feeling :

A l’image de cette courte introduction, vous comprendrez aisément que notre avis est un peu partagé… nous n’avons pas d’effet « wahou » pendant ces 6 premiers jours... les paysages, bien qu'un peu grillés restent très agréables à parcourir et les fonds marins, bien qu'un peu ternes, sont plutot bien peuplés par la faune! 
Nous constatons que le tourisme de masse ne fait jamais bon ménage avec la préservation de l’environnement mais, ne nous mentons pas, nous nous avouons avec amertume que nous sommes partie intégrante de cette activité néfaste…

 

Il faut toutefois insister sur le fait que nous avons passé 3 jours d’exception avec Stéfan, agrémentés de surf (3 sessions de 2h pour « enfin » prendre des micro vagues seuls sans aide extérieure !) sur la superbe plage de Guiones, de conversations aussi longues que passionnantes, et de bons diner « en ville »… ainsi nous nous sommes promis de retourner voir notre ami suisse dans sa maison surplombant l'océan, pour poursuivre nos échanges et continuer à profiter de la douceur de vivre neo-babacool de Nosara !

 

Par ailleurs, Stefan nous a présenté Quint, Directeur de l’antenne costaricienne de l’université de Georgie… grâce à ce dernier, nous irons passer 3 jours sur le campus qui abrite une ferme bio quasi autosuffisante, dans le Monteverde… Tout un programme… ce sera l’objet du prochain article !

 

Concernant Playa del Coco… nous ne recommandons pas de vous y arrêter… sauf si vous voulez faire une bonne bringue dans un bar de plage… Les plongées n’y sont pas inoubliables (malgré quelques raies aigles et une armée de poissons ballons) même si elles sont organisées par le très bon club « Summer Salt » et sont excellent staff…

 

Cerise sur le gâteau, Ced s’est fait prendre la main dans le sac… par un scorpion qui y passait la nuit… une grosse frayeur et une piqûre dans les fesses plus tard tout est rentré dans l’ordre sans aucune complication… par contre cette désagréable mésaventure nous a fait rater la seconde journée de plongée sur les iles au large…

Note pour plus tard : il n'y a pas de scorpion mortel au Costa Rica, c'est plus rassurant de la savoir!

 

on a adoré  :

  • Stefan et sa maison en bois, la Villa Matisse, au jardin fleuri plein de colibris.
  • Le surf sur la plage de Guiones : des vagues parfaites pour les débutants, un décors de rêve et des pélicans qui passent au dessus des surfeurs.
  • La plage « cachée » de Barrigona, une magnifique carte postale !
  • Les devil's ray (sortes de petites raies mantas) qui font des sauts tout autour du bateau entre 2 plongées.
  • Les bons moments passés avec Magaly, notre logeuse à Coco.
  • Le coucher de soleil sur Playa Hermosa.
  • Les soins totalement gratuits dans le dispensaire (consultation, injection, 5 jours de médicaments anti allergique).
  • Le diner bio plein de saveurs locales à "la Feria" à l’entrée de Coco.

 

on a moins aimé :

  • La ville de Playa del Coco, ses constructions disgracieuses, ses néons et sa malbouffe
  • Le scorpion caché dans le sac
  • L’état des routes autour de Nosara

 

Infos pratiques  :

  • Le petit 4x4 coutait 60€ par jour environ avec un GPS (mais ce dernier est plutôt inutile si vous avez un smartphone)
  • Une nuit à la villa Matisse (Nosara) coutait 73€
  • Une nuit à Playa Hermosa coutait 43€
  • Un cours de Surf coutait 45€/personne pour 2h
  • Une planche de surf sans le cours coutait 8€ pour une demie journée
  • La plongée dans la baie de Coco était facturée 40€
  • Un cours de yoga 13€/personne pour 1h30 de méditation dans la foret 

 

 


02/04/2016
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