PARIS... Les copains, on pense à vous!

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Flores


Des bulles chez les Pirates de Komodo

Le parc de Komodo, situé entre les îles de Sumbawa et Flores (à l’est de Bali), présente une biodiversité sous-marine exceptionnellement importante du fait de sa localisation et de sa topographie :

Point de rencontre semi ouvert entre les océans Indien et Pacifique, ces îles, dont les plus importantes sont Komodo et Rinca, sont toutes reliées entre elles par un plateau continental n’excédant pas 250m de fond, ce qui génère d’intenses courants durant les marées.

La réserve, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, abrite des écosystèmes terrestres et marins (parfois endémique comme les fameux dragons sur lesquels nous reviendrons brièvement) d’une qualité qui font d’elle une destination « plongée » de premier ordre !

 

La plongée dans le parc s’organise très bien depuis la côte (Labuan Bajo) pour des sorties d’une journée complète (avec 3 plongées) mais la croisière demeure meilleur moyen de profiter de la réserve car, au-delà de la magie de la vie en mer (diner sous les étoiles, petit dej’ planté dans une baie turquoise, sieste dans un hamac au-dessus de l’eau…), elle permet de bénéficier des sites « au calme » et de choisir les destinations au dernier moment en fonction de l’état de la mer…

 

Les bateaux de croisière qui sillonnent la réserve sont presque tous en bois et sont fabriqués dans la région (les chantiers sont généralement directement sur la plage, sous les arbres), cela donne un air de « piraterie caribéenne du XVIIème siècle » vraiment sympa… ce qui renforce le côté « hors du temps » de ce genre d’échappée belle !

 

Notre feeling :

E-NORME !!!!

 

On pourrait presque s’arrêter là tant ce mot représente bien notre feeling sur ces 5 jours de « live aboard »

 

C’est une expérience que nous conseillons à tous les plongeurs (voir même aux non plongeurs qui aiment la mer car les iles et les snorklings sont également sensationnels) tant les plongées sont riches en faunes de toutes taille (de l’hippocampe pygmée à la raie manta dans la même plongée !!!), tant les coraux sont colorés, bien préservés et de toutes les formes, tant les plongées dérivantes « envoient du lourd » (là où il y a du jus il y a de la vie)… bref nous en avons pris plein les yeux pendant 17 plongées… en on en redemande !!!!

 

Par ailleurs, le rythme de vie sur le bateau est vraiment agréable, une journée type se déroule comme suit :

  • 7h00 : petit dej’ sur le pont et navigation d’approche
  • 8h00 : 1ère plongée
  • 9h00 : encas, omelette ou crêpes… avec du vrai Nutella
  • 10h30 : 2nde plongée
  • 12h00 : déjeuner (avec un tartare de barracuda pêché la veille par exemple) ;;;
  • 14h00 : 3ème plongée
  • 15h30 : fruits frais…
  • 17h00 : wakeboard au couché du soleil dans une baie suivi de l’apéro qui va bien
  • 19h00 : diner à la belle étoile
  • 21 :00 : dodo :)

 

Une balade sur une ile s’impose pour croiser la route des dragons… tout droit sortis de « Jurassic Park », ces varans, les plus gros du monde (près de 4m pour les adultes), sont une espèce endémique présentant 3000 individus sur Komodo et 2000 sur Rinca. Étonnamment vifs entre 2 périodes de léthargie, ces prédateurs disposent d’une arme redoutable (en plus des crocs, de la rapidité sur terre et dans l’eau et des griffes énorme)… la salive… elle contient des bactéries extrêmement toxiques qui rendent leurs morsures mortelles...

Sur les îles ils vivent en totale liberté, à proximité des humains (les familles de « rangers » qui habitent le parc), et se nourrissent principalement de cerfs, de sangliers, d’autres varans… parfois leurs propres petits… on note tout de même quelques accidents de temps à autre… complètement flippants en fait les dragons !

 

on a adoré  :

Tout !!! Les plongées avec Damien qui a été au top, la bouffe à tomber de Marie et Fabien, les histoires (sérieuse mais pas tout le temps) de Fabien, les smiles de Hassan le capitaine et l’hyper efficacité du crew (Sewang et Younous).

Nos colocs toulousains (Julie et Aurélien) avec qui on a partagé de très bons moments à bord et qu’on aimerait bien croiser à Paris ou dans la ville rose.

Réussir à sortir de l’eau en wake (sur une board de surf) et y rester jusqu’à tétanie.

Evidemment, croiser et recroiser des mantas et des dauphins et des requins et des napoléons et des carangues et…. Tout ça sur fond corallien multicolore parsemés de gorgones plus larges que la plus large de tes copines ! 

 

on a moins aimé :

… le retour à terre ;)

 

Infos pratiques  :

Le live aboard sur l'Antares coûte 200€/jour/personne incluant 3 plongées, la vie à bord en cabine pour 2, la bouffe et les softs à volonté, le fun, l'exclusivité...

Une bière à bord est facturée moins de 2€

Le trip à la journée avec Manta Rhei depuis la cote comprenant 3 plongées et de la bonne bouffe est facturée un peu moins de 90€

L'entrée dans le parc coûte environ 20€ par jour et par personne


28/10/2015
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Levé de soleil sur le Kelimutu

Située à l'est de Bali (après Lombok, Sumbawa et Komodo pour ne citer qu'elles), Flores dispose de 3 aéroports (Labuan Bajo, Ende et Maumere) qui la rendent simple d'accès depuis Bali.

 

Nous avions encore envie d'un peu de montagne, nous avons donc décidé de nous rendre à Moni (via Ende à 2h de bus), ville un peu décentrée vers l'est de Flores, réputée principalement pour être le point d'accès vers le volcan Kelimutu.

 

Flores a gardé de sa (re)découverte par les portugais la pratique de la religion catholique pour la moitié de ses habitants, les autres étant principalement musulmans.

 

NB : Si nous précisons systématiquement les religions présentes sur les iles indonnesiennes, c’est non seulement lié au fait que la religion est très importante pour eux (elle est inscrite sur la carte d’identité !) mais surtout qu’on observe ici une belle entente entre habitants de confessions différentes... Un taxi, nous ayant expliqué par exemple que la population se répartissait à 50/50 entre catholiques et musulmans, a surtout insisté sur le fait qu'au fond, ils sont tous frère à Flores...

Ils ont du mal à comprendre notre athéisme /agnostisme, mais nous sommes définitivement très loin des mauvais clichés véhiculés à propos du pays le plus musulman du monde!

 

Bref, à Flores la vie s'écoule simplement, une route la traverse d'Est en Ouest afin d'y desservir les villes (à éviter car le développement récent et anarchique les rend peu agréables) et les villages qui s'y egrennent tout du long, ces derniers gardant un esprit paisible centré sur l'agriculture (et en plus on peut facilement échanger au marché ou avec un paysan entretenant sa rizière, à moitié en anglais, à moitié avec les mains)

 

Une problématique de visa nous ayant contraint à un retour anticipé sur Labuan Bajo (Note pour les voyageurs, il est possible et simple de faire renouveller en 3j jours son visa touristique depuis le bureau de l'immigration de Labuan Bajo)... la suite de cet article traitera donc exclusivement de Moni et du Kelimutu tout proche :)

 

Notre feeling :

A Moni, on est un peu plus loin de chez nous que sur Bali, l'Indonésie semble plus profonde, la connexion 3G est intermitente, le Wifi inexistant et la communication en anglais assez rare... Il faut user des mimes pour se faire bien comprendre.

Par contre, les sourires demeurent, les paysages sont magnifiques (toujours ces rizieres sur fond de montagne) et on mange (très) bien.

 

L'accès au volcan depuis Moni est très simple, 30 minutes de moto taxi pour arriver dans le parc national puis 15-20 minutes pour aller sur le point de vue qui surplombe les 3 cratères, culminant à 1800m et formant les fameux lacs du Kelimutu... Le levé de soleil depuis ce point offre un chamaré de rose, de fushia, d'orange et de jaune... les couleurs des lacs s'intensifient à mesure que la lumière du soleil devient plus forte et plus directe sur ces derniers... époustouflant!!! 

L’idéal : être dans le parc vers 4h30 du matin afin de ne rien rater du spectacle et de voir le ciel rosir lentement, s'enflammer ensuite, puis monter assez haut pour lécher l’intérieur des lacs.

 

Un mot sur ces 3 lacs, leurs couleurs, résultant des minéraux dissous dans leurs "eaux", changent en fonction de la saison, du vent, de l’heure, de la pluie... La légende raconte qu’en fonction du caractère d'une personne durant sa vie et de la saison de sa mort, son âme ira rejoindre l’un des 3 mystérieux lacs…

Nous les avons vus noir pour le 1er, vert émeraude pour le 2nd et bleu turquoise clair, opaque comme de la peinture à l’huile (de la couleur du lapis-lazuli) pour le 3eme.

 

Après 2h de contemplation, depuis les hauteurs du point de vue puis directement depuis les aborts du cratère (notifiés "à vos risques et périls" mais pas très dangereux en fait) nous avons presque regretté de ne pas avoir prévu un jeu et un picnic pour y passer la matinée afin d'y observer les lacs sous la lumière zénithale... mais la journée ne faisait que commencer et la redescente à pied jusqu'à Moni, réputée traverser des jolies rizières, être relativement aisée et durer 2h30, nous a pris près du double et s'est avérée très (très) raide... vous l'aurez deviné... nous nous sommes perdus et avons pris une route nous menant dans une autre vallée que celle de Moni...  une grosse "ballade" donc, à travers les plantations de bananiers, cacaotiers, quelques villages perdus (et la pause thé/bananes qui va bien chez l'habitant) pour finir tout près de Moni et enfin gouter au plaisir simple de se détendre dans l'eau vive d'une cascade… salutaire.

 

on a adoré  :

  • Le "Sunrise" sur le Kelimutu, avec le petit café de Flores servi au thermos... prendre 76886435 photos car la lumière faisait changer le décors à chaque seconde... magique!
  • Débuter une balade dans une rizière à l’orée du village de Wolorulu et se tendre compte qu’on est suivi par des gamins curieux, qui se rapprochent en riant et essayent de nous parler en anglais et avec les mains... on se sépare 1h plus tard, riches de grimaces, de rires, de photos et d’échanges (vive google trad malgré un réseau capricieux).
  • Profiter d’un thé et d’une banane dans la cahute d’une famille de paysans alors que nous étions perdus dans notre rando et avios terminé notre bouteille d"eau.
  • La musique locale, qui ressemble fort aux balades polynésiennes ou hawaïennes... (ex : Slow Jojo Jango, par Judul)

 

on a moins aimé :

  • La demie arnaque visant a nous refourguer une descente en taxi à la place du bus au pretexte de travaux sur la route qui bloquent les bémos (bus locaux)... au final, les bus passaient bien, mais ce n'est pas bien méchant et le driver était plutot sympa!

 

Infos pratiques  :

Le trajet Ende-Moni en bus se fait très bien en 2h (avec potentiellement un enfant sur les genoux car il y a du monde) pour 4€ par personne

Le même trajet en taxi vous coutera 27€ pour la voiture qui peut accueillir 4 passagers...

Se faire déposer en Ojek (moto taxi) en haut du volcan : 3,5€ par personne.

L'hébergement classique, bien situé en bordure de rizière, propre (sans eau chaude mais avec une mousticaire pour les quelques rares bestioles) pour 17€ la nuit.

Les bons repas (1 plat et un thé) pour moins de 7€ pour 2.

L'entrée du parc du Kelimutu est facturée 10€ par personne... rien à redire la dessus... ça les vaut 1000 fois!


19/10/2015
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